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What you waiting for?

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B. Pixxie Everhaart

B. Pixxie Everhaart

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What you waiting for? Vide
MessageSujet: What you waiting for? What you waiting for? EmptyLun 8 Fév - 23:20




« Pixxie & Rebecca ♥️
»


What you waiting for?

    aaaaa


    Aidez-moi quelqu’un! J’étais à l’agonie, du moins, c’est bien ce que je croyais. D’abord, je ne comprenais tout simplement pas ce qui se passait. Comment avais-je pût m’endormir sur la plage hier soir? J’avais toujours appréciée la chaleur de mes draps égyptiens. Ce foutu soleil. C’était quoi son problème de taper autant sur mon dos alors qu’il ne devait être que, 7 heures du matin genre! Je ne sais pas ce qui était le plus dure; entre oublier pourquoi je me trouvais sur une simple couverture qui séparait les grains de sable de ma peau, ou bien d’avoir aussi mal à la tête. Il fallait avouer que me retrouver en sous-vêtements, sur la plage de San Diego n’était pas le réveil le plus doux sur cette terre. J’étais écrasée de tout mon pour sur mon ventre, la tête tournée sur le côté qui essayait désespérément de s’évader des rayons sauvages du soleil. C’était une de ses journées habituelles qui serait d’une chaleur écrasante. Je ne savais même plus si ont était en semaine, j’avais peut-être un cours dans deux petites heures et je m’apparentais plus à une loque qu’à quelque chose d’humain. Tiens donc. Il me semblait que quelque chose se colla dans mon dos, alors que j’essayais désespérément de disparaître. Fuck. Quelqu’un pourrait bien m’expliquer pourquoi la jolie demoiselle qui devrait être à mes côtés avec un gros truc entre ses jambes. Je réprimai un haut-le-cœur de force. J’avais encore trop bu, j’avais participé à on ne sait quelle fête et faute de chromosome XX consentant, je m’étais rabattue avec le genre qui me dégoutait. C’était l’une des raisons prioritaires pourquoi j’essayais de ne jamais trop boire. Je ne supportais jamais l’alcool; cela pour plusieurs raisons évidentes qui pouvaient se résumer en ce matin totalement merdique. Je me décidais enfin à ouvrir mes yeux, pour repérer devant moi ce qui avait probablement été la fête du siècle. Il y avait non seulement des bouteilles d’alcool partout, mais il semblerait que je n’étais pas la seule à avoir décider de dormir avec le son des jolies vagues.

    Je me dégageai de l’étreinte du blond-beach-boy se trouvant à mes côtés pour me relever sur les coudes. Ouaip. C’était plutôt amusant de se réveiller en premier et de remarquer tous les dommages collatéraux que des jeunes pouvaient causer. Au moins, je pouvais trouver un point positif à mon égard, je devais être la seule personne dans les 100 mètres à porter quelque chose sur le dos. J’envoyai un grand sourire ironique à un coureur qui dévisageait chaque corps qui l’empêchait de dépenser ses graisses corporelles. D’ailleurs, je me forçai enfin à remarquer que le mec qui couchait à mes côtés était également nu. Double haut-le-cœur. Je devrais me laver au moins cinq fois à l’au de javel pour enlever toute la souillure qu’il avait pût faire sur mon pauvre petit corps. Plus je regardais autour de moi, plus des flashs de la soirée dernière me revenait en flèche. Déjà, je savais que j’y étais venue grâce à un flyer que j’avais trouvé en sortant de mon cours de médecine avancée. Je ne sais pas pourquoi j’y suis allée seule par contre, normalement, j’aurais traîner Bex avec moi. J’agrippai la petite robe fuchsia plutôt vulgaire qui m’avait valu de nombreux regards pervers d’hommes la nuit dernière. Arf. Sincèrement, comme j’avais pût accepter le verre que le blond m’avait apporté?! Certes, j’avais déjà vu une petite douzaine de Molson Ex, mais c’était la règle la plus importante qu’il fallait suivre, surtout dans un party. Il avait dût mettre un drogue quelconque, parce qu’après ce verre, la dernière chose que je me rappelai fut les lèvres du garçon contre les miennes. Triple haut-le-cœur. Il commençait à bouger. Dieu que j’avais envie de l’étouffer. « Bon matin, bébé. » Je frissonnai. Personne ne pouvait m’appeler comme ça, du moins personne qui avait une bite entre les jambes. Je lui envoyai un coup de coudes dans les parties, avant de prendre toute la force qu’il me restait pour me remettre sur les jambes. « Bébé te dis fuck you. Ne t’approches plus jamais de moi, c’est clair?» Je devais avoir l’air vraiment d’un zombie, à voir le visage apeuré du blond qui se tordait de douleur.

    Je me penchai une dernière fois, pour ramasser mon cellulaire et le foutre dans mon soutif. J’avais cette habitude de ne jamais apporter bien des choses lorsque je sortais en prévue d’une grosse cuite. Imaginez-vous si j’avais prit mon sac, les gens auraient pût me voler tout ce qui s’y trouvait. Bon. Apparemment, j’avais perdu mes Jimmy Choo noires en même temps que mon humilité la nuit dernière. Je me bénissais d’avoir eut la merveilleuse envie de louer un appartement avec vu sur l’océan; en l’occurrence, sur la plage où je me trouvais. Étant donné le boardwalk qui se situait derrière moi, j’étais à dix petites minutes de marche de mon lit douillet. Mes pensées commencèrent à vagabonder sur ma colocataire qui devait être en train de dormir profondément dans son lit. Ce fut probablement les dix minutes les plus longues de toute ma vie. Ma tête semblait sur le point d’exploser. J’avais tout simplement besoin pour le moment du corps de Bex contre le mien. Surtout après cette nuit de merde, surtout avec une gueule de bois aussi forte. Je débarrai la porte du loft, puis montais les escaliers qui montaient au dernier étage du complexe. Je détestais savoir que des gens marchaient sur ma tête, je préférais être celle qui le faisait, voilà pourquoi j’avais choisit d’être au troisième étage. Je me dirigeai d’abord vers la salle de bain, pour évaluer les dégâts. Ouaip, je ressemblais définitivement à une zombie. Je me brossai les dents, les cheveux puis me lavai le visage, gardant la douche pour plus tard. J’avais vraiment besoin de dormir. Je m’enfilai deux cachets anti migraines, puis me dirigeai vers la chambre de ma latino américaine favorite. J’ouvrai doucement la porte, et m’infiltrai à l’intérieur je plus silencieusement possible. Je levai les couvertures de son lit, et entrai dans la chaleur des draps. Je poussai un soupir de contentement, alors que je sentais déjà les effets d’un lit sur mon état…


Dernière édition par B. Pixxie Everhaart le Mar 9 Fév - 4:23, édité 1 fois
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Rebecca F. Foxworth
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MessageSujet: Re: What you waiting for? What you waiting for? EmptyMar 9 Fév - 0:38

    J’aurai dû sortir hier soir. A vrai dire ce n’était pas l’envie qui me manquait. J’aurai tout donné pour sortir, m’amuser et me laisser aller sur une piste de danse jusqu’au bout de la nuit. Malheureusement, la plupart des jeunes d’aujourd’hui semblent être inconscient qu’ils ont des études. Il y a quelques temps, j’avais remis le cap sur mon objectif premier : obtenir mon diplôme de droit international. J’étais en deuxième année et mes notes étaient vraiment bonnes. Heureusement d’ailleurs, avec le travail que je fournissais, je n’aurai jamais supporté un échec. La soirée avait été longue, mais fructueuse, je parvenais enfin à savoir mon cours sur le bout des doigts. J’avais fini la soirée avachie sur le canapé avec des feuilles de cours par terre et sur la table basse un pot de glace à moitié vide. Toute personne normalement constituée avait en quelque sort son carburant pour travailler, moi c’était la glace à la fraise, et je dois bien avouer que je me suis toujours posé la question du pourquoi, en vain, les réponses ne venaient pas. Bien que ma soirée fut solitaire, et bien que j’eus l’impression d’être un de ces pauvres geeks accro à leur cours et à Star Wars, j’étais fière de mon avancé dans mes études, c’était une bonne chose de faite. Ma soirée avait donc été fructueuse, je ressentais la frustration des geek, tout seul dans leur coin et rejeté parce qu’ils étudient. Les pauvres. A la différence que moi, j’avais déjà une certaine popularité, et j’étais capable de retomber sur mes pattes. J’avais maté toute la nuit des films. J’avais mis environ trois dvd, trois dvd du maître du cinéma, Tarantino. Avec l’âge j’avais cru que ma passion pour le film Pulp Fiction aurait passé, mais non, j’étais toujours adepte à ce film. Ensuite j’avais regardé les deux kill bill, puis j’avais laissé la télévision tourné sur une chaîne au hasard. Je dois avouer ne pas me souvenir de ce que j’ai vu, je me suis endormis, puis réveillé quelque temps plus tard. Quand je regardai ma montre posé sur la table, il devait être trois heures du matin. J’avais réprimé un bâillement et m’étais levé, ramassant au passage mes livres et mes feuilles, et arrivant tel un zombie vers ma chambre, même dans la nuit, je connaissais cet appartement par cœur. J’avais fait un tour dans la salle de bain. J’avais quitté mes « fringues de révision » c'est-à-dire un vulgaire t-shirt avec écrit BRUC, et en plus petit Black Rock University California, vous savez les t-shirt d’université classique, et quittai aussi mon short en jeans. Ma tenue de révision était toujours légère pour la simple raison que je n’avais jamais froid, comme disait mon père, j’avais le sang chaud. Ce n’était pas peu dire. J’attrapais ma nuisette violette et l’enfilais. Moins je dormais avec quelque chose sur le dos, mieux je me portais. Quand mon regard se posa sur mon propre reflet, je cru voir un zombie. Les yeux fatigué, j’étouffai un bâillement et tourna les talons. Je me laissai tomber sur mon lit, et me fourra au fond de ce dernier. J’attrapai mon oreiller, me pelotonnant contre lui. Fermant les yeux, je me laissai tomber dans les bras de Morphée, en me disant une chose : si tout le monde se laissait tomber dans les bras de ce Morphée c’est qu’il devait être sacrément sexy. A cette pensé, je souris, bien que mes yeux soient fermé, et commençai peu à peu à m’endormir. Ce sommeil était bien mérité.

    Je ne sais pas quelle heures était il quand j’ai entendu du bruit dans l’appartement. Ma première idée fut qu’il y avait un intrus. Au réveil, je n’ai jamais bien été perspicace. Mais je pensai alors à ma colocataire, elle était rentré. J’étais paisiblement installée sous ma couette. Je fermai les yeux en nouvelle fois, décidé à me rendormir. Le remue ménage dura quelque minutes, poussant en vain des soupire, je gardais les yeux clos. (…) j’ignorai combien de temps passa quand elle poussa la porte de ma chambre. Je n’étais pas surprise, et continua de fermer les yeux. Je n’étais pas décidé à lui parler. Impassible et les yeux clos, ma respiration lente simulait parfaitement un sommeil profond. Tout le monde a déjà au moins une fois dans sa vie fait semblant de dormir pour la bonne cause, ou du moins pour une cause que l’on croyait juste. Pour ma part, je n’avais pas envie de parler. Elle avait surement passé une excellente nuit. Je réprimai cette pensé. Diable, j’étais donc jalouse. Cela ne me ressemblais vraiment pas, être jalouse, moi ? C’était comme si le père noël devait être méchant. Même si mes paupières restaient closes, je pouvais sentir quand elle leva les draps pour s’y fourrer. Ça aurait dû me perturber, mais d’un côté, j’attendais cela avec impatience. J’avais envie d’ouvrir les yeux pour voir son visage, mais je les gardais clos tandis qu’elle s’installa comme il faut dans les draps qui vu de l'extérieur était sans doute chauds, pour moi, ils étaient normaux, à ma propre température. (…) je laissai passer quelques instants, quelques secondes, ou quelques minutes (j’avais un peu perdu la notion du temps au réveil). J’ouvris les yeux. Posant mon regard sur elle. Malgré la faible lumière qui régnait dans la chambre, je parvenais à voir aisément que sa nuit avait été agité. Une pointe de jalousie s’immisça en moi, et brutalement je la réprimais. Je l’observais, et dit alors, d’une voix semi endormie, car le matin, mes paroles étaient rares : " T'en fais une tête. tu as passé une bonne nuit au moins ? " Ma voix était peut être un peu froide, mais c’était mon côté je-n’aime-pas-que-l’on-me-parle-le-matin-parce-que-je-suis-grincheuse. Je la fixais. Elle avait l’air d’un zombie, il fallait bien le dire, mais elle restait belle, je devais le concéder. Mais j’avais envie de bouder, de lui faire la tête. Je trouverais une raison valable, sans doute. Je me retournais dans le lit, de l'autre côté, réprimant un bâillement, décidément, je manquais de sommeil, mais pour ce matin, je crois qu c'était mort, avec elle à mes côtés, je n'arrivais pas m'endormir, avec elle à mes côtés j'étais comme irrésistiblement attiré par elle, mais je luttais, tant bien que mal. Quand je boude c'est simple, cela à souvent la même signification, je boude, c'est comme si je dis "arrête" mais que ce arrête veut dire encore.
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B. Pixxie Everhaart

B. Pixxie Everhaart

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MessageSujet: Re: What you waiting for? What you waiting for? EmptyMar 9 Fév - 7:21

    Notre relation était passée par tous les différents stades possibles. Quelqu’un d’inconnu ne comprendrait tout simplement pas tout ce que nous avions traversé. Tout n’avait été que colère au début, bien trop fière pour s’apercevoir que nous nous entendions mieux que bien des personnes. Je sais que nous ne sommes pas de la même classe, mais je m’en suis toujours foutu. Pourquoi ai-je tant tardé sur ce sujet durant autant de temps? C’est une très bonne question, je n’arrive même pas à trouver de réponse encore aujourd’hui. Je crois que je ne pouvais tout simplement pas accepter qu’une fille comme elle me tienne tête à prime abord. Tout ce que je pensais c’est qu’elle m’énervait, qu’elle était stupide, elle et ses mecs qu’elle ramenait simplement pour me prouver qu’elle savait faire du bruit. Je me remercierai toujours de lui avoir tenu tête, lors de notre dispute, ça a enfin crevé l’abcès et j’ai dût accepter la vérité; je l’avais détesté car elle était parfaite. Je ne croyais pas que quelqu’un pouvait l’être autant, et plus que moi. Rebecca arrivait à surclassé n’importe quelle pute qui se trouvait dans une pièce tant sa beauté était explosive. Je l’admirais, d’autant plus qu’elle ne savait même pas à quel point elle était importante à mes yeux. Je ne savais pas trop ce qu’elle pensait de moi, encore aujourd’hui, j’essaie de me dire que nos crises de jalousies sont causées par le fait qu’elle ne me considère pas simplement comme son amie. Je ne me cache jamais, et Bex serait la première à l’affirmer, mais j’avoue que j’essaie de ne pas brouiller notre relation. Je ne voudrais pas qu’elle me déteste parce que je suis trop collante. Je laisse simplement aller les choses comme elles vont, en espérant obtenir ce que je veux au bout de la ligne. Cette affreuse soirée me faisait simplement rappeler pourquoi il valait mieux que je sorte avec elle, que j’aille n’importe où toute seule. Elle m’aurait probablement évitée de finir avec ce connard. Au fond, j’avais plus besoin d’elle que j’étais capable de me l’avouer franchement. Je me sentais affreusement mal, pas seulement à cause de ce mec, mais bien sûr dût aux choses que j’avais bien pût ingérer dans la soirée. Mon estomac était un as, je n’avais été malade qu’une seule fois dans ma vie, on aurait dit qu’il s’était habitué pour que ça ne se reproduise plus jamais. Le plus important, pour l’instant c’était que j’étais dans un lit chaud et douillet, le lit de Bex qui semblait profondément endormie. God. La fatigue était plus près que je ne voulais le croire, il fallait tout simplement que je plonge dans ce sommeil salvateur. J’irais probablement mieux en me réveillant, il me resterait plus qu’à prendre une bonne douche et un café et je pourrais faire ma journée. Pourtant, je m’étais trompée au sujet de mon amie, je croisai son faible regard dans la noirceur, ce qui me donna des frissons indéchiffrables. Merde. Elle semblait en colère. Certes, ça devait être dût au fait que je venais de la réveiller. Bex était du genre à ne vivre que des grasses mâtinés, je venait de la lui gâcher. Je fis la moue, alors qu’elle me dit d’une voix froide : « T'en fais une tête. tu as passé une bonne nuit au moins ? » Ouaip, elle était fâchée. Ça m’attristait, d’autant plus que mon mal de crâne ne cessait d’empirer.

    Je n’avais aucunement la tête à me taire doucement. Pas lorsqu’elle m’attaquait aussi ouvertement. Nos crises de jalousies étaient les pires de toutes, mais elle nous rappelait que nous comptions l’une pour l’autre. « Non. Ce fut l’une des pires de toutes. Tu devrais demander à cet enfoiré qui a mis je sais pas quoi dans mon verre. » Je soupirai. Ça faisait du bien, d’autant plus que je lui disais la vérité. Et puis de toutes façons, je n’étais pas capable de rester en colère contre elle. Je gémis lorsqu’elle se tourna dos à moi, fidèle à sa bouderie habituelle. Je me forçai à bouger, pour me rapprocher d’elle. Je remit derrière elle une de ses mèches de cheveux qui cachait son visage. Même si je voulais désespérément dormir, je savais que cela n’arriverait pas avant un moment. Apparemment nous étions dût pour une séance de conversation en bonne et du forme. Quelle idiote j’étais. J’aurais été aussi frustrée qu’elle, sinon plus, si elle était sortie toute la nuit sans me dire où elle était. Même si nous n’étions pas dépendante de l’autre, un coup de fil ne prenait pas grand chose. Je m’aurais inquiétée, et je n’aurais sans doute pas dormit de la nuit, pour la réceptionner lorsqu’elle serait rentrée. J’aurais été pire qu’elle. « Je suis désolée Bex. Je t’en pris, ne m’en veut pas, j’ai fait plus de conneries en une seule nuit que depuis très longtemps. Je ne veux pas ajouter une dispute avec toi par dessus-ça. » Merde. Sérieusement, mon besoin de sommeil me faisait dire n’importe quoi. Elle venait quasiment de lui dire qu’elle avait fait n’importe quoi, et probablement avec un homme par ailleurs. Je soupirai à nouveau, portant mes mains à mon visage, déjà fatiguée de notre échange. J’ai agis comme une vraie conne, du tout au tout. Sincèrement, si je venais à rencontrer par hasard ce blond, je lui casserais toutes les dents en un coup de droite. J’avais du mal à rester éveillée, surtout devant le silence qui pesait dans la chambre. Ma respiration se faisait de plus en plus lente. « Bex… Je sais que tout ce que je te diras n’effaceras pas ce que j’ai fait la nuit dernière… Sache par contre que je m’en veux affreusement. » Un soudain flash me revint, contre toutes mes attentes. Une image du beach boy, à califourchon sur moi, totalement nu. Sans que je puisse les retenir, des larmes se mirent à rouler sur mes joues. Je faisais dans le comble du pathétisme! « Quand je pense que… Ce salopard m’a touché! » Je ne pouvais me retenir plus longtemps, mes mains, toujours sur mon visages cachait mes émotions, autant que j’espérais qu’elles le feraient de Rebecca. Tout était clair, j’avais beau avoir bût la nuit dernière, j’avais été droguée à mon insu.
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Rebecca F. Foxworth
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MessageSujet: Re: What you waiting for? What you waiting for? EmptyMar 9 Fév - 21:05

  • La reine du je-boude-parce-que-j’ai-envie boudait réellement, je boudais réellement. Il n’y avait pas plus entêté que moi, c’était certain, lorsque je faisais la tête, il était dur de me remettre de bonne humeur dans la seconde, ni même dans la minute, ni même dans l’heure, à la limite sur plusieurs heures… et encore. Rancunière était le mot qui me définissait le mieux. Je ne cèderai pas. Je n’étais pas une fille gâtée, donc pour me faire céder, il fallait avoir de convaincants arguments. Je n’avais jamais été le genre de fille qui cède parce qu’on lui offre une robe, ou quoi que ce soit dans le genre, ces choses peuvent m’acheter, mais ça, c’est une autre longue et mystérieuse histoire, croyez moi, il ne vaut mieux pas la raconter, c’est un secret. Je laissais planer n silence, sans avoir l’intention de lui répondre. D’ailleurs à cet instant, elle n’avait encore rien dit, et je préférais cela, le matin, j’avais horreur de me lancer dans un débat qui allait de toute évidence se terminer en bagarre général dans l’appartement. Je lui tournais le dos quand elle dit : « Non. Ce fut l’une des pires de toutes. Tu devrais demander à cet enfoiré qui a mis je sais pas quoi dans mon verre. » Quand elle dit enfoiré, je ne pu penser qu’une chose : elle s’était fait un mec. Enfin, venant d’elle, c’était pas possible, la chose était plutôt que le mec s’était fait Pixxie, et ça, ça me mettait hors de moi. Je poussais un soupire, si elle avait couché avec un mec, ce n’était pas de son plein gré. Celle-ci disait qu’on avait mis quelque chose dans son verre, ce qui pour moi était fort probable, en effet, les hommes en manque son prêt à tout pour assouvir leur désir, je comprends pourquoi Pixxie est homosexuelle. Je ne relevais pas. Lui tournant le dos, je la sentie se rapprocher de moi. Quand elle était proche de moi, j’étais bien, mais il était hors de question de l’avouer. Je la laissai parler, briser le silence, j’étais passé maître dans l’art de laisser planer le silence. Elle le brisa après avoir remis derrière mon oreille une mèche de cheveux qui me cachait le visage : « Je suis désolée Bex. Je t’en pris, ne m’en veut pas, j’ai fait plus de conneries en une seule nuit que depuis très longtemps. Je ne veux pas ajouter une dispute avec toi par dessus-ça. » Ainsi, elle était désolé. Je poussai un soupire. Un autre soupire. Moi, quand j’étais désolé, elle me faisait une crise, mais j’allais essayer d’être moins idiote qu’elle, et garderais mon self contrôle aussi longtemps que possible. Elle ne voulait pas d’une dispute, je devais avouer que c’était mal, voir très très très très mal parti. Je poussais un autre soupire en guise de réponse, mais ne daignais même pas articuler un mot complet, elle devrait se contenter de cela, un point c’est tout. « Bex… Je sais que tout ce que je te dirai n’effacera pas ce que j’ai fait la nuit dernière… Sache par contre que je m’en veux affreusement. » Elle s’en voulait, ça c’était la meilleure. J’espérais bien qu’elle s’en voulait. J’avais envie qu’elle s’en veuille, car j’avais remarqué à quel point elle me faisait m’en vouloir quand la dispute était à cause de moi. Je ne relevais pas, pas encore. Elle avait le temps de s’en vouloir encore quelques minutes avant que je daigne lui répondre quoi que ce soit car… j’en avais envie, j’avais envie qu’elle s’en veuille. Je jouais la carte de la fille endormie, et ne répondais que par soupire, et grognement.

    Le silence planait. Elle cessa de se justifier un instant, ou plutôt elle cessa de dire des excuses que je n’avais même pas envie d’entendre. Elle avait cessé de parler, j’avais cru reconnaitre un « sanglot » je tournais le tête vers elle, malgré la pénombre j’étais parvenue a voir des larmes perlé aux coins de ses yeux. Me jouait-elle la carte de la sensibilité ? Je ne pensais pas, je ne la savais pas assez manipulatrice pour utiliser ses larmes contre moi. C’était ma technique à moi : utiliser les faiblesses des autres pour parvenir à ses fins. J’étais la reine des actrices, si je manquais ma carrière j’avais la conviction que le cinéma et le théâtre pouvaient m’accueillir en cas de réorientation. En sanglot, elle articula alors : ]b]« Quand je pense que… Ce salopard m’a touché! »[/b] Je me retournai vers elle, complètement. Lui faisant face. Je voyais ses mains sur son visage. J’avais envie de pousser un soupire. Une partie de moi voulait avoir pitié d’elle, mais l’autre avait envie de lui dire qu’au fond c’était de sa faute. Je la regardais, et dit alors, d’une façon assez froide : « Il l’a touché, ou il t’a baisé, parce que y’a une nuance quand même. » j’avais toujours été franche, et mon langage était cru, j’avouais. Pour elle c’était horrible, oui, je pouvais le concevoir d’une certaine manière, mais je n’avais jamais réussi à comprendre son aversion pour les hommes, moi je les aimais, beaucoup même. Pendant de longue année j’avais été hétéro, mais depuis qu’elle était entré dans ma vie, j’avais remarqué qu’elle m’avait transformé en une fille bisexuelle, pas que ça me dérange, bien que… Je rétorquai alors : « Franchement... Pix, si tu l'avais pas allumer ce type ne t'aurai pas foutu drogue dans ton verre et ne t'aurai pas sauter après. Si tu allume les gens, faut pas t'étonner. » J’étais purement et simplement une garce, mais j’en étais fière, il fallait bien l’avouer. Mais je ne faisais que dire la vérité, en s’habillant de façon sexy et en allant à des soirées, les hommes prenaient cela pour des avances, et il n’était pas écrit sur le front de Pixxie qu’elle était lesbienne. Je n’étais pas un monstre, juste quelqu’un de franche avec le temps, Pixxie s’y était faite. Allant au-delà de ma rancune j’attrapais une des mains qui cachait son visage pour la presser dans la mienne. J’avais du mal avec les signes d’affection, avec une femme, cela n’avait jamais été ma tasse de thé.
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B. Pixxie Everhaart

B. Pixxie Everhaart

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MessageSujet: Re: What you waiting for? What you waiting for? EmptyMar 9 Fév - 21:45

    J’avais beau lui fournir toutes les excuses du monde, je savais qu’elle ne me pardonnerait pas avant un moment. J’avais tellement besoin d’elle que c’était sur le bord d’être ridicule. Après tout, nous n’étions pas en couple, j’avais donc beau vouloir coucher avec n’importe qui, j’avais le droit. D’ailleurs n’était-ce pas ce que je venais de faire la nuit dernière, parce que dans le genre n’importe qui, ce beach-boy, aussi beau soit-il avait une quéquette entre les jambes et c’était une chose que je détestait. Je savais que bien des gens ne me comprenaient pas, du moins, les femmes! Parce que si j’avais bien ce point en commun avec les mecs, c’était de parler de belles poitrines et de fesses bien remontées. Je sais qu’un mec et une fille, ça s’emboite super bien, j’ai pas besoin de le savoir puisque je l’ai déjà expérimenter. Je me sens tout simplement mille fois mieux avec quelqu’un de mon sexe qu’une autre personne. Peut-être que je n’ai pas confiance en moi, peut-être mais je sais que je serai toujours plus heureuse avec un petit visage mutin que carré. Et puis, je mets au défi à toutes les femmes de bien vouloir essayer avec une de leurs amies un beau jour, vous pourrez enfin voir de quoi il en retourne. Dans les genres préliminaires tout à fait languissants, vous ne connaîtrez jamais mieux, et puis d’abord, on ne connaît jamais mieux que son propre corps, faites le calcul. Oh, et si vous croyez que je suis ce genre de lesbienne tom boy qui porte les culottes, vous avez complètement tort. Ce n’est pas dans tous les couples homosexuels que les rôles sont autant définis. Je préfère agir avec contenance et égalité avec ma partenaire, pour faciliter le couple à durer le plus longtemps. Bon d’accord, je ne peux pas dire que je suis la plus fervente des longs couples, surtout si ont regarde mon tableau de chasse. Je sais qu’avoir couché avec un mec la nuit dernière n’est pas si grave, je sais très bien que j’exagère les choses, mais venez donc dire ça à mon mal de crâne de vétéran. Bex semblait muette, ou me fournissait de temps à autre des soupirs qui voulaient clairement signifier qu’elle me laissait en plan. J’étais déçue, ne comprenant même pas pourquoi elle ne daignait pas m’accorder l’intérêt que je souhaitais. Ne voyait-elle pas que j’étais vraiment mal? Elle et ses bouderies, ça voulait tout simplement dire qu’elle faisait sa petite garce. Je la connaissais pratiquement du bout des doigts, mais j’aurais tellement voulu qu’elle agisse autrement aujourd’hui. J’étais vraiment mal, plus que je ne voulais me l’avouer et c’est pourquoi je ne pût retenir plus longtemps mes larmes de couler. J’étais sans dessus dessous, ma gueule de bois m’attaquait à la puissance 10 alors que je voulais simplement oublier la nuit dernière et serrer mon amie contre moi. Elle s’était tournée vers moi, mais je m’efforçait de cacher mes larmes – autant que ce qui me restait de mon humilité – avec mes mains. J’étais tellement pathétique que si j’en avais eut la force, je serais sortie de la chambre sans plus attendre, essayant de trouver le calibre 12 qui séjournait dans une boîte offerte par mon père.

    Enfin, ma colocataire décida à parler et ce n’était définitivement pas dans l’optique de me faire sentir mieux. « Il l’a touché, ou il t’a baisé, parce que y’a une nuance quand même. » Mes sanglots s’arrêtèrent un moment, alors que je digérait tranquillement les mots de Bex. Étrangement, je n’avais plus du tout envie de pleurer, je voulais simplement lui dire d’aller se faire foutre et de créer une nouvelle dispute entre elle et moi. Bien sûr qu’il m’avait baisé, mais ça aurait pût être bien plus facile à accepter si je pouvais me rappeler au moins un peu ce qui c’était passé. J’avais beau me dire que j’avais été droguée, je savais que c’était de ma faute, j’aurais tout simplement préféré que mon amie m’aide, au lieu de m’enfoncer. « Franchement... Pix, si tu l'avais pas allumer ce type ne t'aurai pas foutu drogue dans ton verre et ne t'aurai pas sauter après. Si tu allume les gens, faut pas t'étonner. » Ma rage avait fait sécher toutes les larmes qui auraient pût encore couler sur mes joues. Ça sentait la dispute, d’autant qu’il fallait avouer que Bex n’y avait pas été de mains douces. J’enlevai ma main de la sienne, aussitôt qu’elle la saisit. C’était trop tard pour essayer de me faire sentir mieux, surtout pas après tous ces mots. « Non, t’as raison. Mais j’ai tellement apprécié ses yeux sur mon corps. » Je jouais sur une corde dangereuse, j’adorais ça. « Je crois même avoir crié ton nom durant la nuit. » Ouaip. C’était définitivement une attaque personnelle. Mais je m’en foutais, d’autant plus que ma gueule de bois c’était transformée en mauvaise humeur extrême. J’avais cherché du réconfort, elle ne m’en avait pas offert, alors elle allait se butter à ma colère. Je savais qu’elle était jalouse, j’en profitais. J’avais beau avoir versé des larmes quelques minutes auparavant, je décidais de jouer la carte de la tromperie au lieu de me morfondre davantage. Je mentais, ça même Bex s’en rendrait compte, mais elle serait trop remontée pour ne pas répondre à mes attaques. Et puis de toute façon, elle n’était pas pour commencer à s’habiller en mémère lorsqu’elle allait dans des soirées pour ne pas se faire regarder quand même. Au départ, elle y était allée dans le but de rencontrer une femme, pas un homme. « T’aurais dût venir, je suis certaine que tu aurais été la seule fille qui n’avait pas des intentions formelles. Et puis t’aurais pût assister à la grande finale.»
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